dimanche 30 décembre 2012

Conduire un camion!

Dernièrement un ami m’a fait parvenir un article qui a parut dans Le Soleil de Québec le 19 octobre 2012, sous la plume de David Rémillard, dans la section zone camionnage.
Voici donc l’article en question :
David Rémillard, collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) Les jeunes de 17 ou 18 ans pourraient bientôt avoir le droit de conduire des véhicules lourds sur les routes du Québec. Un projet-pilote de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) est actuellement en marche.

Les différents lobbys de camionnage réclamaient une nouvelle loi pour abaisser l'âge minimal d'obtention du permis de classe 1 permettant la conduite d'un véhicule lourd; ils ont plutôt obtenu un arrêté ministériel de quatre ans.
Grâce à cette permission obtenue du ministère du Développement économique sous l'ère du libéral Sam Hamad, de 2011 à 2014, 40 jeunes camionneurs de 17 et 18 ans participeront à un projet-pilote de la SAAQ, soit le programme enrichi de conduite d'un véhicule lourd. Ces jeunes suivront une formation régulière de 615 heures dans l'une des deux écoles publiques du ministère de l'Éducation, en plus d'être parrainés par une entreprise. Chaque jeune conducteur sera encadré et formé à être un véritable camionneur avant l'âge légal de posséder un permis de conduire un véhicule lourd, le permis de classe 1.
L'objectif? «Donner une opportunité aux jeunes d'avoir un accès plus rapide au marché du travail sans mettre à mal la sécurité routière», explique Pierre-Olivier Sénéchal, porte-parole à la SAAQ.
Pour contrer la pénurie
L'industrie faisait pression sur le gouvernement pour des questions de recrutement. Le principal problème de la loi en vigueur, selon les lobbys du camionnage, est qu'il est difficile de recruter les jeunes à leur sortie du secondaire.
Au Québec, pour obtenir un permis de classe 1, une classe professionnelle, il faut d'abord obtenir un permis régulier de classe 5.
Et pour obtenir un permis de classe 5, le processus démarre à 16 ans. Même un jeune qui obtient son permis temporaire le jour de son 16e anniversaire ne peut obtenir son permis de classe 5 avant 19 ans, après une année de permis temporaire et 24 mois de permis probatoire, soit trois ans.
Comme la plupart des jeunes sortent du secondaire à l'âge de 17 ans, il devient difficile pour les entreprises de promettre un emploi dès la sortie du centre de formation professionnelle à 18 ans. «Il fallait pratiquement leur demander de se trouver une jobine pendant un an», déplore Jean Drolet, directeur des ressources humaines chez Groupe Robert.
Si le projet-pilote devait fonctionner, ce serait une petite révolution qui pourrait, en partie, régler le problème de la pénurie de main-d'oeuvre dans ce secteur d'activité.
Au Groupe Robert, qui parraine 6 des 40 jeunes du projet-pilote, la direction espère la reconduction du projet-pilote et voire des mesures permanentes. «Pour nous, c'est important que ce programme puisse exister. C'est à cet âge-là que le jeune va s'impliquer dans le camionnage», explique Jean Drolet.
Et la sécurité routière dans tout ça? «Il n'y a pas de corrélation, je n'ai pas plus d'accidents chez les jeunes que chez les plus vieux», assure M. Drolet.
Le projet-pilote pourrait être reconduit. À la fin de la présente mouture en 2014, un rapport et des recommandations seront formulés par la SAAQ.
20 000 $ pour former un camionneur
Former un seul camionneur dans un centre de formation professionnelle du ministère de l'Éducation coûte 20 000 $ par tête. La formation, d'une durée de 615 heures, est donnée à deux endroits au Québec, au Centre de formation en transport de Charlesbourg et à Saint-Jérôme.
À l'instar des entreprises de transport, le Ministère doit investir d'importantes sommes dans ses programmes et ses infrastructures. L'élève, lui, ne paie que les frais administratifs reliés à son inscription.
Une semi-remorque, à elle seule, coûte autour de 100 000 $, et ce, sans considérer le type de remorque. D'où l'intérêt pour les centres de formation de conserver leurs élèves. À Charlesbourg, le taux d'abandon tourne autour de 4 %, fait savoir André Carrier, directeur adjoint.
Pour une école ou une entreprise, se lancer dans le transport signifie des colonnes de dépenses bien garnies. Exploiter une semi-remorque de 53 pieds coûte entre 75 et 85 $ l'heure, incluant le carburant, le salaire du chauffeur et le coût de l'équipement.
Des emplois à profusion
Les emplois ne manquent pas pour quiconque désire travailler dans le secteur du transport de marchandises. Jean Drolet, directeur des ressources humaines au Groupe Robert, ne refusera jamais un camionneur compétent. «Depuis juin 2010, on a eu à recruter. Il y a des semaines où on aurait eu 60 chauffeurs de plus et on aurait eu du travail pour eux.» Positif pour les travailleurs certes, mais difficile à gérer pour les entreprises.
Selon M. Drolet, il incombe à l'industrie de faire des efforts pour rendre le travail de camionneur plus attrayant. M. Drolet croit qu'il est tout à fait possible de faire une belle vie en camionnage. Il estime le salaire moyen à 20 $ l'heure, et ajoute que les conditions de travail varient selon les besoins. Certains travailleurs préféreront des semaines de 70 heures consécutives pour faire de l'argent plus rapidement, alors que d'autres choisiront des horaires de 9h à 17h. «Il y en a pour tous les goûts.»


Comme on dit souvent, « les voies de l’enfer sont pavées de bonnes intentions ».
Conduire un camion à 17 ans, avec la bonne formation de 615 heures  soit du CFTR ou du CFTC, être parrainé par une entreprise, encadré et supervisé par un vétéran, tout ceci est bel et bien beau, je n’ai pas de problème  avec cela.
Ce qui me dérange sérieusement, c’est quand on prétend qu’avec un tel programme on va enfin régler le problème de pénurie de main d’œuvre.
Ca me fait rigoler. Ils n'on rien compris encore une fois. Ce n'est pas en donnant des permis de conduire à 17 ans que ca va régler le problème. Claude Robert, Marc Cadieux, Pierre Aubin, David Bradley et les autres clowns qui administrent le transport routier au Canada, ces puissants lobby prétendent maintenant, qu'il faut rendre le métier de camionneur plus attirant pour la relève. Ce sont ces mêmes dirigeants, qui voila plus de vingt ans se sont servi de leurs puissants lobby ( ACQ, OTA, CTA, etc) pour brailler auprès des gouvernements afin d'obtenir la dérèglementation du transport, afin d'être plus concurrentiel, devenir plus riches et plus gros que les autres. Pour ce qui est de devenir plus riches et plus gros, ils peuvent prétendre a mission accomplie. En effet plusieurs sont devenue de grosses corporations, employant des milliers de gens. Mais a quel prix pour les Routiers Professionnel?
Pour réglé le fameux problème de pénurie de main d'oeuvre, Kri.... c'est pas compliqué; CA PRENDS DE L'ARGENT, BEAUCOUP D'ARGENT SUR LA TABLE + UN VRAI FONDS DE PENSION + DES CONDITIONS DE TRAVAIL DÉCENTES, ASSURANCES GROUPE, CARTES DE COMPÉTENCE, ETC. Arrêter de chercher de midi a 14:00 heure.
Les gens comme Claude Robert, ce sont eux qui on crée le merdier dans lequel l'industrie est dedans présentement en abaissant les salaires, les tarifs pour être soit disant concurentiel. Ces comiques on fait ca des deux cotés de la frontière, et maintenant ils viennent chialer comme une vierge offensé, que c'est bien terrible, qu'il faut faire quelques chose pour ce sortir de ce merdier!

1. In 2005 at the Alberta Trucking Association convention in Banff, Dave Bradley of all people was the guest of honor.

I recall him taking the Mike and start yapping about a shortage of 52,000 truck drivers an asking what she should do about it.

I raised my hand and he pointed to me and said, "Yes Sir, give us your thoughts". I replied, "I "thought" about it and I wonder why you don't start paying decent wages so that some of the 610,000 CDL holders that no longer drive might consider coming back". I actually got a round of applause from many in the crowd. However, I'm still waiting for a reply from Bradley, if wish he'd hurray up, I'm already 71 you know.


Au Québec, présentement l'estimation est d'environ 100,000 détenteurs de permis classe 1, qui ne sont tout simplement plus sur le marché du transport, à cause des salaires et conditions de travail trop bas. Souvent les gens vont vers d'autres domaines plus payant, et sont amèrement déçu de l'industrie du transport, qu'ils trouvent très mal géré.
Si l'argent serais la, il n'y aurait pas de pénurie. Si un jeune a le choix entre conduire sur la grande route vers les USA, etre parti plusieur jours pour environ$45 000.00 par an, ou conduire un 400 tonnes à Fermont,Qc dans les mines a ciel ouvert, pour plus de $100 000.00 par an + les gros avantages sociaux, quel va être son choix?
J'ai gardé le meilleur pour la fin.
Selon M.Drolet, DRH chez le Groupe Robert, il estime le salaire moyen à $20.00 de l'heure. WOW. Que les conditions de travail varient selon les besoins, ce qui ne veut strictement rien dire.
Sur quel planète il vit le Monsieur?
Si le taux horaire moyen serait vraiment à $20.00 de l'heure, déja une partie du problème serait réglé. La moyenne tourne^plus autour de $16.00 de l'heure. On est loin de $20.00 et encore plus loin de $27.46 comme je prétends que nous devrions avoir en 2012. Au fait le temps supplémentaire, connais pas ça!
Je vais être beau joueur et prendre le $20.00 de l'heure de M.Drolet.
Sur la route quand on fonctionne légalement et que on "logge" toutes nos heures, on fait facilement 70 heures semaine, ce qui est le maximum permis par la loi! Ah oui, selon le Code du Travail Canadien, après 60 heures, les Routiers professionnel DOIVENT être rémunéré à 150% du taux applicable. OUPS il y a pas mal de monde qui ne sont pas au courant hein!
  • (3) Lorsque la durée totale du travail de l'employé visé au paragraphe (1) excède 60 heures au cours d'une semaine, toutes les heures de travail accomplies en sus de 60 doivent être considérées comme des heures supplémentaires.



  • Calcul facile à faire:
    60 heures   x   $20.00             = $1 200.00
    10 heures   x   $30.00             =    $300.00
    Grand total pour la semaine   = $1 500.00
    Soit $78 000.00 par an. Donc selon M. Drolet, DRH Groupe Robert, cela représenterais le salaire médian dans l’industrie du transport en 2012.
    Je ne connais pas de Routiers Professionnel qui en 2012 fait un tel salaire. Par contre j’en connais beaucoup qui font plus de 70 heures semaine.
    Alors Messieurs les administrateurs, Messieurs les Magiciens du transport, quand allez vous déliez les cordons de la bourse, pour enfin vraiment réglé le problème de pénurie de main d’œuvre. Au lieu de continuellement vous enfouir profondément la tête dans le sable et d’essayer de trouver toutes sortes de solutions farfelues, quand la solution est simple comme bonjour!

    Fraternellement
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISES NOUS PERDRONS!
    Canada 06

    mercredi 26 décembre 2012

    Besoins criant dans le camionnage!


    Suite a un article paru dans La Presse du samedi 12 novembre 2012, et qui s’intitule « Vers des besoins criant dans le camionnage », j’ai réagit en envoyant un courriel a l’auteure de l’article Mme Martine Letarte.
    Voici le lien vers l’article en question :

    Ensuite voici le courriel envoyé à Mme Letarte :
    Mme Letarte,

    Après avoir lu votre article  "Vers des besoins criant dans le camionnage" je ne peux m'empêcher de rigoler.

    Je ne sais pas si cet article est, soit une commande de l'ACQ, soit un publi-reportage, ou quelqu'un vous a sciemment menti et induit en grande erreur.

    Il n'y a pas de manque de Chauffeurs dans l'industrie; il y a un manque flagrant : de conditions de travail décent, de salaire décent, de respect des employeurs envers les Routiers Professionnel. De la qualité de vie sur la route et a la maison. Les Routiers Professionnel sont écœurés de faire du bénévolat au travail sous prétexte que ca fait parti de la job, afin que les employeurs puissent empochés plus de profit!

    Saviez-vous que plus de 100 000 détenteurs de permit de conduire classe 1, ne travaillent plus dans l’industrie du transport.

    Saviez-vous qu’après 2 ans moins de 5% des gens formé au CFTR et CFTC, avec nos impôts, ne travaille plus dans le domaine du transport.

    Saviez-vous qu’aujourd’hui nous travaillons pour le même salaire qu’il y a 20 ans. Nos salaire régresse a chaque jours. A chaque fois que le taux d’inflation monte nos salaires baisse d’autant.

    Saviez-vous que Mario Sabourin de Camo-Route n’a jamais gagné sa vie comme Routier Professionnel.

    Loin de moi l’idée de jouer les trouble-fêtes, mais il serait grandement temps qu’un journaliste est assez de cran pour effectuer une vrai enquête en profondeur sur le merveilleux monde végétal du transport. Pour ce faire ça va prendre non seulement du cran, mais aussi une sérieuse dose de courage et d’audace, ce qui est très rare de nos jours.

    Faite vous parti de ces gens Mme Letarte?

    Comme vous pouvez le constaté ce courriel est aussi acheminé a d’autre gens. Ces gens sont tous des Routiers Professionnel d’expérience qui pourrons vous parlez de la face caché de cette industrie. Tout ce qui est tout croche et que les bonzes de l’industrie refuse de voir ou de discuter, car pour eux ce qui compte c’est l’image projeté dans le grand public et devenir multimillionnaires dans les plus bref délais.

    Voici quelques lien intéressant;

    Article écrit par un journaliste américain, Does less equal more :



    Blog que j’ai écrit durant une campagne de syndicalisation :



    Blog que j’écris présentement pour dénoncer :



    Forum de discussion canadien :



    Forum de discussion Teamsters :



    Blog de nos confrères Français :




    J’ai moi-même mené une campagne de syndicalisation chez mon ancien employeur, et écrit un blog a ce propos. Le résultat final a été la perte de mon emploi, pour avoir eu l’audace de dénoncer et de confronter mes patrons a la réalité quotidienne des Routiers Professionnel.

    Pour ce qui est de la dame Audrey Cloutier qui travaille en équipe avec son conjoint, le salaire qu’ils font à deux équivaut au salaire qu’un Routier Professionnel solo devrait faire. Ensuite la compagnie pour qui ils travaillent, même si elle fait partie des 50 meilleures du Canada, n’a pas tellement bonne réputation dans le monde des Routiers Professionnel. Quelqu’un devrait enquêter sur le passé de Réal Gagnon, quand sa compagnie se nommait Qué-West avant. A ma connaissance il y a encore des gens qui attendent après leurs $$$.

    Je rêve du jour ou il y aura un reportage, et ou sera exposé l’autre coté de la médaille, pas celui qui brille. Sans les Claude Robert, Pierre Aubin, Marc Cadieux, qui vont parlé en notre nom. Non plus les touristes professionnel qui sont tout fier de travaillé pour un salaire de misère en se disant qu’ils sont chanceux d’être payé pour voyager!!

    Mais bel et bien des gens de l’ombre, des gens qui on un volant dans les mains depuis les 30 dernières années. Des gens qui on connu l’industrie dans ses heures de gloire ou les Routiers Professionnel étaient respecté, bien payé, avaient de bonne conditions de travail.

    Si vous-même, ou un de vos confrère serait intéressé d’enquêter sur les dessous de cette industrie, je serais, de même que certains de mes confrères plus qu’heureux de répondre a vos questions.


    Bonne journée
    Richard Corbeil

    Et voici la réponse que j’ai reçue :





    Pas mal éloquent!

    Maintenant le samedi 8 décembre 2012, je lisais un article toujours dans La Presse « Du changement a La Presse ». Article qui parle du journalisme d’enquête et que si les lecteurs on des sujets intéressant à soumettre de communiquer avec l’auteur M. Mario Girard. Comme je suis un lecteur régulier de La Presse du samedi, et que parfois a Radio-Canada j’entends M. Girard et qu’il me semble un journaliste sérieux je me dis que je vais lui soumettre le sujet de l’industrie du transport.
    Voici donc le courriel que j’ai envoyé a M. Girard :
    Bonjour M. Girard,

    Je viens de lire avec attention votre article de La Presse du 8 décembre 2012 qui s’intitule « Du changement à La Presse ».

    Mon attention a été attirée surtout a propos du reportage d’enquête. J’aie ici un bon sujet pour vous et votre équipe : le monde du transport routier.

    Dernièrement une collaboratrice de La Presse qui écrit dans le cahier CV,  Mme Martine Letarte a écrit un reportage « Vers des besoins criant dans le camionnage ». A la lecture j’ai quelque peu sursauté car il y a plein de fausseté, et je ne suis pas le seul qui le pense, on aura cru lire un publi-reportage commandité par les Associations de camionnage. Rien qui reflète le quotidien des Routiers Professionnel.
    J’ai fait part de mes préoccupation a Mme Letarte via courriel et elle n’a même pas daigné me répondre, voici le courriel en question :

    Mme Letarte,

    Après avoir lu votre article  "Vers des besoins criant dans le camionnage" je ne peux m'empêcher de rigoler.

    Je ne sais pas si cet article est, soit une commande de l'ACQ, soit un publi-reportage, ou quelqu'un vous a sciemment menti et induit en grande erreur.

    Il n'y a pas de manque de Chauffeurs dans l'industrie; il y a un manque flagrant : de conditions de travail décent, de salaire décent, de respect des employeurs envers les Routiers Professionnel. De la qualité de vie sur la route et a la maison. Les Routiers Professionnel sont écœurés de faire du bénévolat au travail sous prétexte que ca fait parti de la job, afin que les employeurs puissent empochés plus de profit!

    Saviez-vous que plus de 100 000 détenteurs de permit de conduire classe 1, ne travaillent plus dans l’industrie du transport.

    Saviez-vous qu’après 2 ans moins de 5% des gens formé au CFTR et CFTC, avec nos impôts, ne travaille plus dans le domaine du transport.

    Saviez-vous qu’aujourd’hui nous travaillons pour le même salaire qu’il y a 20 ans. Nos salaire régresse a chaque jours. A chaque fois que le taux d’inflation monte nos salaires baisse d’autant.

    Saviez-vous que Mario Sabourin de Camo-Route n’a jamais gagné sa vie comme Routier Professionnel.

    Loin de moi l’idée de jouer les trouble-fêtes, mais il serait grandement temps qu’un journaliste est assez de cran pour effectuer une vrai enquête en profondeur sur le merveilleux monde végétal du transport. Pour ce faire ça va prendre non seulement du cran, mais aussi une sérieuse dose de courage et d’audace, ce qui est très rare de nos jours.

    Faite vous parti de ces gens Mme Letarte?

    Comme vous pouvez le constaté ce courriel est aussi acheminé a d’autre gens. Ces gens sont tous des Routiers Professionnel d’expérience qui pourrons vous parlez de la face caché de cette industrie. Tout ce qui est tout croche et que les bonzes de l’industrie refuse de voir ou de discuter, car pour eux ce qui compte c’est l’image projeté dans le grand public et devenir multimillionnaires dans les plus bref délais.

    Voici quelques lien intéressant;

    Article écrit par un journaliste américain, Does less equal more :



    Blog que j’ai écrit durant une campagne de syndicalisation :



    Blog que j’écris présentement pour dénoncer :



    Forum de discussion canadien :



    Forum de discussion Teamsters :



    Blog de nos confrères Français :




    J’ai moi-même mené une campagne de syndicalisation chez mon ancien employeur, et écrit un blog a ce propos. Le résultat final a été la perte de mon emploi, pour avoir eu l’audace de dénoncer et de confronter mes patrons a la réalité quotidienne des Routiers Professionnel.

    Pour ce qui est de la dame Audrey Cloutier qui travaille en équipe avec son conjoint, le salaire qu’ils font à deux équivaut au salaire qu’un Routier Professionnel solo devrait faire. Ensuite la compagnie pour qui ils travaillent, même si elle fait partie des 50 meilleures du Canada, n’a pas tellement bonne réputation dans le monde des Routiers Professionnel. Quelqu’un devrait enquêter sur le passé de Réal Gagnon, quand sa compagnie se nommait Qué-West avant. A ma connaissance il y a encore des gens qui attendent après leurs $$$.

    Je rêve du jour ou il y aura un reportage, et ou sera exposé l’autre coté de la médaille, pas celui qui brille. Sans les Claude Robert, Pierre Aubin, Marc Cadieux, qui vont parlé en notre nom. Non plus les touristes professionnel qui sont tout fier de travaillé pour un salaire de misère en se disant qu’ils sont chanceux d’être payé pour voyager!!

    Mais bel et bien des gens de l’ombre, des gens qui on un volant dans les mains depuis les 30 dernières années. Des gens qui on connu l’industrie dans ses heures de gloire ou les Routiers Professionnel étaient respecté, bien payé, avaient de bonne conditions de travail.

    Si vous-même, ou un de vos confrère serait intéressé d’enquêter sur les dessous de cette industrie, je serais, de même que certains de mes confrères plus qu’heureux de répondre a vos questions.


    Bonne journée
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel




    Personnellement il y a longtemps que je réclame un vrai reportage sur cette industrie qui est gravement malade et qu’en bout de ligne c’est toujours les Routiers Professionnel qui en paie le prix et que jamais personne n’est intéressé a nous écouté ou écrire sur le coté plus sombre de cette industrie; comment se fait il que nous travaillons encore pour les mêmes salaires qu’il y a20 ans. Pourquoi les gens on peur de se syndiqué? Pourquoi ce sont toujours les même personnages (Marc Cadieu, Claude Robert, Pierre Aubin etc.) qui parlent au nom de tout le monde et qu’ils refusent toujours de parlé de salaires et conditions de travail.

    Ca fait plus de 35 ans que je fais ce métier. Au début quand l’ensemble de l’industrie était règlementé et que nous étions pour la plupart syndiqué nous étions reconnue et bien payé, les compagnies faisait de l’argent car comme c’était règlementé il n’y avait pas de coupage de prix pour avoir de l’ouvrage.

    Comment ca se fait que n’importe qui peut facilement aller chercher un permit classe 1, et sans avoir aucune connaissance de l’industrie, peut  partir demain matin avec un voyage pour la cote ouest, no question ask?

    Comment se fait il que quelqu’un qui sort de l’école va gagner le même salaire que moi? Aucune carte de compétence requise. Les conditions vont en régressant, les CFTR et CFTC forment des centaines de gens a toutes les années avec nos impôts, et après 2 ans les gens quittent l’industrie car ils sont écœurer.

    Les propriétaires de compagnie de transport crie qu’il y a un manque de chauffeurs et ils réclament de pouvoir aller chercher de la main d’œuvre ailleurs comme en Europe de l’est, surtout parce que c’est gens travaillent pour pas cher.

    Les propriétaires de compagnies de transport crient au meurtre que les taux de transport sont au plus bas, que c’est terrible qu’il faut coupé les cout d’opération, alors ils coupent sur nos salaires et conditions de travail, c’est plus facile. Cependant si vous osez leur posé la question suivante; "Qui c’est qui prends la décision finale de baissé les taux?", je vous souhaite bonne chance pour avoir une réponse clair, ce sont eux, mais ce sont de grand lâche qui aiment mieux pelleter le problème sur les autres.

    Je ne sais même pas si vous allé prendre le temps de me répondre.

    Si le sujet vous intéresse je peux vous mettre en contact avec des gens qui comme moi travaillons depuis longtemps dans cette industrie et on en a beaucoup a raconté, encore faut il trouvé la bonne oreille.

    Merci et bonne journée

    Richard Corbeil
    Routier Professionnel

    Et voici la réponse que j’ai reçue :





    Doublement éloquent. Ou bien je m’exprime très mal  ou je suis trop rentre dedans dans mes demandes, ou les journalistes ne sont carrément pas intéressé par le sujet?
    Ce qui est sur, ce n’est pas demain matin que l’on va pouvoir faire la lumière sur cette industrie qui est gravement malade. Ce n’est certainement pas en refusant de voir ce qui se passe, ou de refuser d’en discuter ouvertement que ca va s’arranger!

    Tout cela me laisse perplexe sur la crédibilité des journalistes!

    Fraternellement,
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!
    Canada 06

    dimanche 23 décembre 2012

    Facteur Peur



    Facteur peur, selon le dictionnaire Larousse en ligne c’est  « Sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé, d’une menace (souvent dans avoir, faire peur); cette émotion éprouvée dans certaines situations. »

    Après avoir rencontré ces derniers mois des  confrères de travail de mon ancien employeur, il ressort que la direction a réussi à instaurer un climat de peur chez les Chauffeurs du terminus de Dorval. Les Chauffeurs on en effet peur de parler de syndicats, peur de se faire dénoncé et surtout peur de se plaindre et de manifester leurs mécontentements face a certaines situations qu’ils considèrent injuste.

    Je trouve déplorable que les choses en soit venu à une telle situation. Si l’employeur prétend ne pas avoir peur des syndicats, pourquoi ne laisse t’il pas ceux-ci rencontré librement les Chauffeurs afin que les Syndicats puissent expliquer les avantages d’être syndiqué et regroupé ensemble afin d’avoir un pouvoir de négociation face a l’employeur?

    Je crois que la peur est aussi présente chez l’employeur, mais elle est différente; les Chauffeurs eux on peur de perdre leurs emplois de façon arbitraire, tandis que l’employeur a peur de perdre l’emprise sur les Chauffeurs.

    Voila, la peur de deux façons différentes dépendamment dans quel siège on est assis.

    Joyeux Noël et Bonne Année 2013 à Tous.

    Paix sur Terre aux Hommes de Bonne Volontés.

    Fraternellement.
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!
    Canada 06

    samedi 22 décembre 2012

    Paix sur Terre


    Paix sur Terre aux hommes de bonne volontés pour que :
    Puisse les hommes et les femmes vivent en toutes égalité et en harmonie.
    Plus jamais il n’y a un autre 14 décembre 2012.
    Les Palestiniens et les Israéliens vivent enfin en paix.
    Les politiciens cessent de nous mentir.
    Les Routiers Professionnel puissent enfin s’unir en une seule fraternité et être reconnu comme une profession et recevoir les salaires et conditions de travail adéquate.
    Enfin, que nous prenions soin de notre petite planète qu’est la Terre.


    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    Canada 06

    14 décembre 2012



    14 décembre 2012, aujourd’hui le 22 c’est seulement maintenant que je me sens capable d’écrire un mot sur le sujet.
    Tout d’abord mes pensées vont vers les familles éprouvées.
    En tant que grand-père, je me sens extrêmement touché par ce drame incompréhensible de Newtown, Ct. Nous ne saurons jamais ce qui a motivé le tueur à agir ainsi envers des êtres innocents. En ce qui me concerne rien, mais vraiment rien ne peut justifier une telle tragédie.
    Je ne sais pas ce que ca va prendre pour que le peuple Américain se réveille et réalise que ca va prendre un meilleur contrôle des armes a feu.
    Hier la déclaration imbécile de M Wayne LaPierre de la puissante NRA démontre hors de tout doutes que les zouaves de ce lobby n’on encore une fois rien compris. Je me demande si un des membres de sa proche famille aurait fait parti des victimes, si M. LaPierre aurai eue le même discours idiot?


    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    Grand-père choqué!
    Canada 06
    

    dimanche 9 décembre 2012

    Jean Barbe, 2ième partie


    Alors voici la réplique de Jean Barbe suite a son congédiement:

    Envoyé par Jean Barbe
    Oui, tout ça pour ça
    Publication: 07/12/2012 11:50


    Je ne veux pas trop m'étendre sur la question ni vraiment contester mon renvoi des blogues du Journal de Montréal. C'est un cas relativement simple, dans les conditions actuelles qui régissent les médias. Quelques précisions cependant.

    Un. Ce n'était pas une surprise

    Comme l'affirme ici l'auteur et chroniqueur Michel Vézina, j'ai toujours su que ma participation aux blogues du JdM était précaire, puisque je rendais coup pour coup aux vagues arguments de la vaste majorité de mes collègues chroniqueurs et blogueurs, et que je n'ai jamais retenu ni ma plume ni ma voix contrer leur chant à la gloire du libéralisme économique et de la «libarté» dont nous cassent les oreilles ceux qui mangent les miettes tombées de la table des puissants.

    À plus d'une reprise, le «blogueur-en-chef» Michel Dumais m'a défendu auprès des collègues furieux, qui avaient l'habitude de chanter en choeur. Une voix discordante, la mienne, leur faisait perdre le rythme, et si on prêtait l'oreille, soudain ils sonnaient faux. Ils en étaient conscients. Ils ont poussé des cris. J'imagine que c'était eux ou moi. Ils sont plus nombreux. Ils ont réussi à me faire éjecter de la chorale. Ils vont continuer à chanter la gloire de la privatisation.

    De mon côté, je continuerai à chanter du blues ou du protest song là où on voudra bien me prendre. C'est le droit absolu d'un employeur de se passer des services d'un employé, encore plus s'il est pigiste et entièrement dépendant des lois du marché. Je n'ai pas joué la «game», je n'ai pas joué «safe», et je savais que j'en paierais éventuellement le prix.

    Mes ex-employeurs aussi, puisque je suis plutôt fidèle à moi-même, et que c'est en toute connaissance de cause qu'ils m'ont engagé. Mon congédiement n'est pas une surprise. Ni pour eux ni pour moi. Nous savions que c'était inévitable. C'est pour cette raison d'ailleurs que je conserve ma chronique littéraire du dimanche dans le Journal de Montréal et les deux émissions que j'anime sur MATV, chaîne diffusée par Vidéotron, propriété de Québecor. En tant que fervent promoteur de la culture depuis près de trente ans, je ne vois aucune raison valable de couper mes liens avec Québecor sous prétexte que l'inévitable est arrivé dans un domaine précis de mes activités.

    Depuis quelques années, j'en suis arrivé à la constatation qu'il n'avançait pas à grand-chose de s'adresser à ceux qui pensent déjà comme nous. J'aime et je lis Le Devoir. Mais si j'écrivais dans Le Devoir, j'aurais l'impression d'une conversation en vase clos, entre des gens qui pensent presque pareil, mais pas tout à fait.

    C'est au cœur du camp adverse qu'il faut oser aller, pour affronter les opinions des autres, débattre avec eux, s'engueuler avec eux, peut-être en convaincre quelques-uns, peut-être être convaincus pas quelques autres. Changer, évoluer, débattre, s'opposer. Offrir aux lecteurs un choix de visions du monde plutôt qu'une seule, dictée par les impératifs économiques du moment.

    Pour ces raisons, je regrette mon renvoi des blogues du Journal de Montréal. On a fait taire une voix que les lecteurs n'ont pas l'habitude d'entendre. On m'a privé d'un lectorat auquel je n'ai pas d'habitude accès. Nous y perdons un peu, je crois. Mais en restant dans les pages imprimées du Journal et en présentant sur les ondes de MATV des émissions sur l'histoire et les livres, je reste fidèle à cette idée: pour détourner un avion, il faut monter à bord.

    Deux. À qui profite le crime?

    Rapidement, sur les médias sociaux d'abord puis ensuite dans les médias «officiels», on a propagé la nouvelle (que j'avais moi-même annoncée) de mon licenciement. Mais l'opinion générale abondamment partagée était qu'on me congédiait pour une malheureuse comparaison en fin de texte entre les chantres du néo-libéralisme et les prisonniers des camps de la mort qui (je me cite) «acceptaient, pour un peu de viande, de faire la police auprès des leurs. (vous trouverez le texte intégral de cette chronique en bas de page).

    Ah, le fameux point Godwin! L'infamie qui consiste à rappeler une des périodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité! Comme si en faire mention était un «no-no» absolu, comme si en tirer leçon était une faute de goût! Point Godwin! a-t-on clamé, avec un accent de mépris qui, au fond, a surtout servi à ne pas prendre en considération le reste du texte. Maladroit et de mauvais goût, a-t-on encore dit, pour les mêmes raisons et avec le même résultat.

    J'ai été surpris par cette réaction. J'ignorais qu'il était désormais interdit de mentionner tout ce qui a un rapport avec la Shoah (et le nazisme, et la guerre mondiale de 39-45), sous peine de ne pas être bien lu. C'est une erreur énorme pour l'homme de communication que je me crois être. Je l'ignorais. J'aurais dû le savoir, et éviter ce piège.

    Mais l'existence même de ce piège me semble mal calibrée dans bien des cas, dont le mien. Je ne saurais mieux l'expliquer que Savignac qui, ici même, signait à ce propos un texte qui mérite d'être plus lu. Aux arguments de Savignac, que je partage entièrement, je voudrais rajouter ceci: à qui profite ce fameux «point Godwin»? Qui tire bénéfice d'un pareil bannissement moral et intellectuel de tout ce qui rappelle, de près ou de loin, l'horreur systématique du régime nazi? Censurer la mémoire de la guerre 39-45 sous prétexte de banalisation des arguments, c'est chercher l'oubli, c'est réarranger l'histoire. C'est faire la sourde oreille à un avertissement de danger potentiel.

    Trois. Disparaître.

    Je n'en veux pas à Michel Dumais d'avoir eu à me congédier. Mais je ne comprends pas pourquoi il a tenu à effacer des archives tous les textes que j'ai écrits depuis février 2012. En oblitérant ainsi ma contribution à une période mouvementée et importante de l'histoire du Québec, il exerce une censure qui, comme le dit ici le philosophe Normand Baillargeon, ressemble à cette manie soviétique d'effacer des photos officielles les personnalités tombées en disgrâce.

    J'ai demandé pourquoi à Michel Dumais. Il ne m'a pas répondu. C'est un chic type, que je respecte. Il a sans doute ses raisons, en raison d'un système que justement je dénonçais. Nous sommes tous prisonniers d'une logique qui n'améliore le sort de personne.
    Quatre. Liberté conditionnelle.Je ne crierai pas à la censure pour la simple et bonne raison que la censure existe bel et bien et que je le savais et que je savais, en la dénonçant, que j'allais la subir. Marc-André Cyr n'y va pas de main morte en pourfendant ceux qui jusqu'à récemment me payaient pour que je remette en question leur mode d'existence. Avec des fleurs et un gros pot, Jean-François Nadeau défend quant à lui un dialogue qui devrait savoir passer au-dessus de quelques bêtises parce que même les bêtises devraient avoir le droit d'être exprimées.

    Nadeau a raison sur le fond: pourquoi me faire taire, sinon qu'on ne veut pas, qu'on ne veut plus entendre ce que certains ont à dire, même s'ils le disent parfois malhabilement? Force m'est de constater que ce ne sont pas les aboyeurs de la droite qu'on fait disparaitre des archives. La voix qu'on ne veut pas entendre, c'est celle qui conteste (malhabilement parfois, oui, j'en conviens) une logique économique qui nous broie tous inexorablement.

    Nous sommes en guerre, vous ne le saviez pas? Le présent contre l'avenir. La prospérité contre la durée. La croissance contre les enfants de nos enfants. Cela, on ne veut pas vraiment l'entendre. Les peuples se réveillent un peu partout sur la planète, réclamant une meilleure répartition des biens et un plus grand souci de nos ressources limitées. Les ploutocrates tentent désespérément de contrer ce mouvement en lançant une offensive majeure dont certains acceptent d'être les portevoix.

    Jusque-là, j'aurais pu continuer à exprimer ma pensée. On l'aurait ridiculisée, on l'aurait méprisée, on en aurait ri. Et j'aurais pu ainsi exister longtemps, fou du roi, caution morale, imbécile heureux, pelleteur de nuages, dites-le comme vous voulez.

    Mais le vrai crime que j'ai commis, comme l'affirme encore avec justesse Jean-François Nadeau, c'est de nommer ceux qui, chroniqueurs, éditorialistes et blogueurs s'acharnent à défendre la croissance économique au nom d'une «majorité silencieuse» qu'ils semblent magiquement connaitre mieux que quiconque.

    Pour eux je suis un traître - car j'ai eu toutes les chances de faire partie de la clique et d'en profiter.

    En l'absence de preuve, je ne peux qu'imaginer leurs coups de talons sur le plancher et l'indignation accompagnée de menaces de poursuites qui a mené à mon congédiement. Ces champions de la liberté de parole auront fait taire ma voix. Je n'en attendais pas moins d'eux.

    Cinq.

    La très conservatrice Banque mondiale prédit pour 2060 une augmentation de 4 degrés Celsius de la température de la planète, qui conduira à des catastrophes impossibles à quantifier : une sorte de fin du monde, qui s'étire en longueur. Fonte des banquises, montée des eaux, pays rayés de la carte, populations migrantes, sècheresses ici, ouragans là. Certains n'auront plus rien à se mettre sous la dent. D'autres voudront protéger à tout prix ce qu'ils ont. Ça ne sera pas beau.

    Voilà notre croissance. Voilà notre soif de pétrole. Voilà notre frénésie de consommation. Voilà notre folie. Nous dansons sur la tombe de nos enfants. Après nous, le déluge. Ou la sécheresse. Après nous la fin du monde.

    Nous en sommes là. Nous en sommes responsables. Et pourtant il faut vivre et manger et se vêtir? Oui, je le conçois. Mais il faudrait tout changer. Toutes nos façons de faire, de travailler. Il faudrait changer notre façon de voir la réussite. Il faudrait tuer ce monstre qu'on appelle la croissance, et qui nous tient en otage.

    C'est pourquoi j'ai écrit que nous sommes tous prisonniers d'une logique mortelle. Changeons de métaphore, puisque celle de camps semble irrecevable: ceux qui se font les avocats de la croissance économique me semblent souffrir du syndrome de Stockholm. Ils en sont venus à partager les valeurs de ce qui les tient captifs, de ce qui les menace et de ce qui tuera leurs enfants ou leurs petits-enfants. Ils en sont venus à aimer ce qui les détruit. Et ils se qualifient de «réalistes»?

    Je regrette d'avoir perdu une tribune, mais je n'en ferai pas une maladie. Ce n'est pas moi qui suis malade. Je resterai fidèle à mes opinions, à ma lecture du monde. Je trouverai d'autres lieux, d'autres occasions de les exprimer. On me reproche une phrase sur les camps? J'aurais pu dire mieux.

    Voici ce que je pense vraiment: Les gens qui nient les changements climatiques devraient être un jour jugés pour crimes contre l'humanité.


    http://quebec.huffingtonpost.ca/jean...b_2258039.html
    Ensuite vendredi le 7 décembre 2012 l'ami Jean était invité en compagnie de Lise Ravary a l'émission Médium Large a Radio-Canada animé par Catherine Perrin. Voici le lien vers la trame sonore de l'entretien, pas piqué des vers!
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!
    Canada 06

    dimanche 2 décembre 2012

    Trucking Human Resources Canada



    C’est quoi ça?
    Un nouvel organisme pour remplacer le « Conseil Canadien de Ressources Humaine en Camionnage » soit le CCRHC.
    Le « Trucking Human Ressources Canada », car ils n’on pas encore trouver un nom en français. Faut il s’en étonné, surtout quand le site web de l’ACC n’est même pas bilingue! »
    Voir l’article ci-dessous :
    Un nouvel organisme remplacera le Conseil canadien des ressources humaines en camionnage
    23/11/12
    En 2013, le Conseil canadien des ressources humaines en camionnage (CCRHC) fera partie de l’histoire. Un nouvel organisme le remplacera en 2013.
    Plus tôt cette année, l’Alliance canadienne du camionnage (ACC) a réuni des dirigeants de l’industrie de partout au pays afin de lancer un groupe de travail sur la pénurie de chauffeurs. Il a en découlé un rapport sur l’état actuel des ressources humaines dans l’industrie – et les enjeux couverts ont dépassé la «pénurie» de chauffeurs.
    Ce qui a rendu le rapport si intéressant, c’est la façon dont les auteurs ont imputé les problèmes de main-d’œuvre aux entreprises et aux employeurs. De façon non équivoque, le rapport a dit aux employeurs de se regarder dans le miroir et d’arrêter de blâmer les autres groupes pour les problèmes de main-d’œuvre de l’industrie, une tournure rafraîchissantes tant pour les vétérans de l’industrie (même s’ils avaient déjà entendu la majorité de ces propos) que pour les recrues. L’industrie du camionnage ne devrait pas se tourner vers les autres groupes pour régler ses propres problèmes de main-d’œuvre, a indiqué le rapport.
    Devant ce constat, l’industrie, ainsi que ses supporters, a pris la décision de mettre sur pied un conseil des ressources humaines renouvelé, réorienté et réorganisé.
    Appelé «Trucking Human Resources Canada» (tradition officielle à venir), l’organisme remplacera le Conseil canadien des ressources humaines en camionnage en 2013.
    Le conseil de direction est composé de l’Alliance canadienne du camionnage; de l’Association canadienne du camionnage d’entreprise; de Newcom Business Media (éditeur des magazines Transport Routier, Today’s Trucking et Truck and Trailer et promoteur des salons de camionnage ExpoCam et Truck World); et de Glacier Business Information Group (éditeur de Truck News, Truck West, Motortruck Fleet Executive et Canadian Transportation & Logistics).
    «Nous espérons que ce nouvel organisme national, qui mettra l’accent sur la collaboration entre les partenaires de l’industrie, nous aidera à relever ce que la plupart des transporteurs considèrent comme étant leur plus grand défi : s’assurer d’avoir des personnes de la plus haute qualité en poste, reconnues comme de la main-d’œuvre qualifiée et traitées comme telle, pour mener nos véhicules vers l’avenir», a indiqué David Bradley, président et chef de la direction de l’ACC.
    «Le nouveau groupe constituera un lieu d’échanges d’idées et d’information», a ajouté Angela Splinter, directrice principale du nouvel organisme.

    Il parait que les voies de l’enfer sont pavées de bonnes intentions. Et bien la je crois qu’on vient d’en rajouté une bonne couche.
    Les premières personnes concernées par le constat du rapport sont les Routiers Professionnel. Alors ou sont ils dans le conseil de direction?
    Encore une fois c’est un autre organisme pour lancer de la poudre aux yeux du grand public afin de les éblouir une fois de plus, histoire de bien paraitre.
    Ca me rappelle un autre article que j’ai écrit :

    Tout ceci me donne a penser qu’il est plus que grand temps que les Routiers Professionnel se prennent en main et forment une vrai et grande famille par le billet des syndicats, afin de faire contrepoids face au puissant lobby patronal de l’industrie du transport!
    Va-t-on laissé encore une fois des gens étranger a notre métier, nous dicté et imposé nos salaires et conditions de travail sans nous consulté?
    Pensons y bien!

    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS
    Canada 06

    Walmartdisation du transport au Canada


    Je suis rarement en accord avec l’OTA.
    En fait jamais.
    Mais la oui.
    En effet l’influence toujours grandissante de Walmart, et ce même ici au Canada, dans le monde du transport, particulièrement en Ontario sur la route 401, me dérange sérieusement.
    Je me demande jusqu’ou les gens de Walmart vont pousser l’extrême dans le transport pour réduire leur cout d’opération. Ce qui en passant contribue grandement à maintenir nos salaires et conditions de travail vers le bas de l’échelle.
    En effet des génies on inventé une remorque surbaissé de 60’ de long, tiré avec un tracteur qui est muni d’une boite glissante de 520’ cube. WOW! A quand la téléportation?

    Déjà dans le passé quand les 3 grands de l’automobile ont exigé des transporteurs des remorques de plus grandes capacité, nous nous sommes retrouvés avec les fameuses remorques de 53’ de long.
    Aujourd’hui, malheureusement les 53’ sont devenue la norme. Sauf que les infrastructures routières et les cours des clients ne sont pas aménagés en conséquence, et ca fait plus de 10 ans que c’est la norme!|
    Autorisé les remorques surbaissé de 60’ de long au nom de la rentabilité, même avec un permit très restreint, tel que proposé par Walmart, c’est ouvrir une très grosse boite de pandore. Il sera extrêmement dangereux de s’aventurer dans cette avenue. Connaissant l’appétit vorace des corporations comme Walmart ou la politique est le profit a tout prix, et ce même au détriment du gros bon sens et des règles élémentaires de sécurité, soit le capitalisme sauvage, il ne serait pas surprenant que cette dernière utilise toute son influence pour que ces mêmes remorques deviennent un jour la norme.
    Après 60’ ca va être quoi la prochaine limite?

    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    Canada 06

    L’arnaque fiscale



    Très court texte. En effet il est dit que très souvent une image vaut mille mots, alors que dire d’une vidéo bien faite :




    Et voila tout est dit.
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    Canada 06

    Bye bye Marcotte



    Vendredi le 30 novembre 2012 Richard Marcotte démissionne comme maire de Mascouche.
    En tant qu’ancien résident de Mascouche je suis soulagé de le voir enfin partir. Le compte de taxe des citoyens va sans doute baisser compte tenu que ca va maintenant couter pas mal moins cher pour faire déneigé les bornes-fontaines; $75.00 par an comme partout ailleurs plutôt que $650.00 présentement! Méchante différence.


    Par contre son ami Normand Trudel va sans doute, avec son entreprise TEM, se retrouvé en difficulté financière étant donné que Marcotte ne sera plus la pour l’engraisser! Désolé Normand ta vache à lait est partie!
    Nul doute que sentant arrivé l’adoption prochaine de la Loi 10, qui donnera enfin le pouvoir au gouvernement de destituer les magistrats qui font face a des accusations criminelle. Faut-il rappelé que c’est le cas de Richard Marcotte. Ce qui aurait aussi pour effet de réduire considérablement toutes les primes de même que la pension de Marcotte. Pas vraiment fou il part avant de se faire éjecté.

    Tremblay; parti
    Vaillancourt; parti
    Marcotte ; parti
    Qui sera le prochain?
    Pour l’instant la Commission Charbonneau nous en donne pour notre argent en ce qui me concerne. Ca fait longtemps qu’un tel ménage n’a pas été fait.
    J’ai hâte au 21 janvier 2013 pour la suite du grand ménage.
    Richard Corbeil
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    Canada 06

    samedi 24 novembre 2012

    Courir



    Courir, courir, courir, mais pourquoi?
    Courir pour une bonne cause afin de ramasser des fonds pour la recherche, ok je comprends.
    Mais courir pour aller plus vite et en faire plus dans une journée, pourquoi?
    Comme Routier Professionnel, je côtoie beaucoup de confrères qui sont pressé et courent tout le temps.  Il y en a juste à les voir allé, j’en suis essoufflé.
    Vite, vite, vite ca presse. Ils partent en peur. Pas le temps de faire une bonne inspection avant départ, parfois ils des surprises.  Ils sont tellement pressé et oups ils font la queue leu leu dans le trafic et ca prends 2 heures pour traversé la ville. Ca donne quoi??
    Jean Delafontaine a écrit dans une de ses fables; rien ne sert de courir, il faut partir a point.

           LE LIÈVRE ET LA TORTUE
      Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
       Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
       Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
       Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ?(1)
                  Repartit l'Animal léger.(2)
                  Ma Commère, il vous faut purger
                  Avec quatre grains (3) d'ellébore.
                  Sage ou non, je parie encore.
                  Ainsi fut fait : et de tous deux
                  On mit près du but les enjeux.
                  Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire ;
                  Ni de quel juge l'on convint. (4)
       Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
       J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint
       Il s'éloigne des Chiens, les renvoie aux calendes, (5)
                  Et leur fait arpenter les landes.
       Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
                  Pour dormir, et pour écouter
           D'où vient le vent, il laisse la Tortue
                  Aller son train de Sénateur. (6)
                  Elle part, elle s'évertue ;
                  Elle se hâte avec lenteur.
       Lui cependant méprise une telle victoire ;
                  Tient la gageure (7) à peu de gloire ;
                  Croit qu'il y va de son honneur
           De partir tard. Il broute, il se repose,
                  Il s'amuse à toute autre chose
           Qu'à la gageure. À la fin, quand il vit
       Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, (8)
       Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
       Furent vains : la Tortue arriva la première.
       Eh bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? (9)
                  De quoi vous sert votre vitesse ?
                  Moi l'emporter ! et que serait-ce
                  Si vous portiez une maison ?

    Combien de fois lors d’un trajet Montréal,Qc – Michigan, les mêmes « pompiers » de la route me dépassent sur la 401, tellement ils sont pressé. Souvent ils arrêtent a tout les centres de service et le soir rendu ils recommencent, voir falsifie, leurs livres de bord afin de maximiser leurs heures de conduite.
    J’en connais même qui font leur semaine de travail en 4 jours, mais qui doivent l’étalé sur 5 dans le livre de bord pour paraitre légal, et le tout au yeux et su des employeurs qui tolère car cela fait leurs affaire, c’est parait il plus rentable! Parfois ils viennent tellement mélanger, qu.ils on de la difficulté à faire la différence entre le vrai et le faux.
    Et pourtant, ils arrivent à Noël  25 décembre comme tout le monde.
    Ca donne quoi de courir comme cela?
    Richard Corbeil
    UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS
    Routier Professionnel
    Syndicaliste
    Souverainiste
    Canada 06