samedi 24 novembre 2012

Courir



Courir, courir, courir, mais pourquoi?
Courir pour une bonne cause afin de ramasser des fonds pour la recherche, ok je comprends.
Mais courir pour aller plus vite et en faire plus dans une journée, pourquoi?
Comme Routier Professionnel, je côtoie beaucoup de confrères qui sont pressé et courent tout le temps.  Il y en a juste à les voir allé, j’en suis essoufflé.
Vite, vite, vite ca presse. Ils partent en peur. Pas le temps de faire une bonne inspection avant départ, parfois ils des surprises.  Ils sont tellement pressé et oups ils font la queue leu leu dans le trafic et ca prends 2 heures pour traversé la ville. Ca donne quoi??
Jean Delafontaine a écrit dans une de ses fables; rien ne sert de courir, il faut partir a point.

       LE LIÈVRE ET LA TORTUE
  Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
   Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
   Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
   Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ?(1)
              Repartit l'Animal léger.(2)
              Ma Commère, il vous faut purger
              Avec quatre grains (3) d'ellébore.
              Sage ou non, je parie encore.
              Ainsi fut fait : et de tous deux
              On mit près du but les enjeux.
              Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire ;
              Ni de quel juge l'on convint. (4)
   Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
   J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint
   Il s'éloigne des Chiens, les renvoie aux calendes, (5)
              Et leur fait arpenter les landes.
   Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
              Pour dormir, et pour écouter
       D'où vient le vent, il laisse la Tortue
              Aller son train de Sénateur. (6)
              Elle part, elle s'évertue ;
              Elle se hâte avec lenteur.
   Lui cependant méprise une telle victoire ;
              Tient la gageure (7) à peu de gloire ;
              Croit qu'il y va de son honneur
       De partir tard. Il broute, il se repose,
              Il s'amuse à toute autre chose
       Qu'à la gageure. À la fin, quand il vit
   Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, (8)
   Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
   Furent vains : la Tortue arriva la première.
   Eh bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? (9)
              De quoi vous sert votre vitesse ?
              Moi l'emporter ! et que serait-ce
              Si vous portiez une maison ?

Combien de fois lors d’un trajet Montréal,Qc – Michigan, les mêmes « pompiers » de la route me dépassent sur la 401, tellement ils sont pressé. Souvent ils arrêtent a tout les centres de service et le soir rendu ils recommencent, voir falsifie, leurs livres de bord afin de maximiser leurs heures de conduite.
J’en connais même qui font leur semaine de travail en 4 jours, mais qui doivent l’étalé sur 5 dans le livre de bord pour paraitre légal, et le tout au yeux et su des employeurs qui tolère car cela fait leurs affaire, c’est parait il plus rentable! Parfois ils viennent tellement mélanger, qu.ils on de la difficulté à faire la différence entre le vrai et le faux.
Et pourtant, ils arrivent à Noël  25 décembre comme tout le monde.
Ca donne quoi de courir comme cela?
Richard Corbeil
UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS
Routier Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
Canada 06

Jean Barbe


Le 22 novembre 2012 Jean Barbe, a été congédié comme blogueur au journal de Montréal pour la teneur du texte suivant :
Le blogue de Jean Barbe
Tout ça pour ça
Jean Barbe – 21 novembre 2012
Vous voyez ce titre, là, en haut? Tout ça pour ça? C’est le même qui chapeaute la chronique d’Alain Dubuc dans La Presse, dans laquelle il commente le budget du gouvernement péquiste.
C’est à peu près tout ce qui me rapproche de Dubuc, ce titre. Lui, il est content. Moi? Un peu découragé, mais j’ai l’habitude.
Le budget, donc. Business as usual. Je le savais, je le savais donc!
Pendant que certains confrères chroniqueurs tentaient ici même, dans les pages du Journal, de vous faire croire que le gouvernement Marois était infesté de radicaux qui menacent le monde libre, le ministres des Finances Nicolas Marceau préparait un budget qu’aurait pu signer Raymond Bachand.
Alain Dubuc est content. André Pratte est content. Est-ce que Martineau est content? Je sais pas, on se parle plus. Et Christian Dufour, il est content aussi?
Bravo le PQ. Vous avez réussi votre coup, encore une fois. Grands parleurs, petits faiseurs.. Ça fait plus de vingt ans que vous me décevez.
Mais c’est pas grave, parce que Dubuc, Pratte, Martineau et Dufour et tous les Duhaime de ce monde vont un peu vous lâcher la grappe. Peut-être même qu’ils vont commencer à vous aimer. Enfin, aimer, c’est un bien grand mot. Peut-être qu’ils vont commencer à peut-être penser que vous êtes possiblement peut-être pas si détestablement radicaux que ça. Mais c’est pas sûr. Il faut bien qu’ils s’agitent s’ils veulent continuer à faire du vent.
Ah, ça va, je sais. Vous allez me traiter de pelleteur de nuage, de radical, de pas réaliste. Vous le savez, vous, ce qu’est la vraie vie. La VRAIE vie.
Vous (et par vous je veux dire Dubuc, Pratte, Martineau, Dufour, Duhaime, le parti libéral, la CAQ et le PQ), vous avez depuis longtemps kidnappé la vérité pour lui faire dire ce qui vous chante.
Votre vérité est une vérité captive, enfermée entre des murs bien épais dans la prison du libéralisme économique. Et vous y êtes vous aussi, comme nous y sommes tous, prisonniers d’une logique économique qui ne rend pas heureux, qui nous tord comme des éponges, qui n’a d’autres fins que la croissance et qui, en croissant, massacre la seule planète que nous sommes en mesure d’habiter.
Votre vérité est relative. Mais ça ne vous empêchera pas de la marteler comme un dogme.
Votre vérité existe parce que vous l’entretenez. Votre vérité existe parce que vous la tenez à bout de bras sur toutes les tribunes.
Mais pendant que vous parlez des vraies affaires, des millions de personnes à travers le monde manifestent leur désir d’une autre vérité. En foules compactes, en Italie, en Grèce, en Espagne, en Amérique Latine, ils affirment que votre vérité ne fonctionne pas, ne les nourrit pas. Que votre vérité confisque leur avenir.
Continuez, continuez à être «réalistes» et à discréditer tout ce qui vous remet en question. Traitez-nous de pelleteurs de nuages quand vous ne vous sentez pas menacés. Traitez nous de radicaux quand vous commencez à sentir la soupe chaude. Et ensuite ça sera quoi? Les mesures de guerre?
La démocratie dont vous vous réclamez exige qu’on tente de concilier plusieurs points de vue. Mais vous refusez de voir par nos yeux. Vous refusez de nous prendre au sérieux en nous traitant d’enfant gâtés ou de gauchistes nostalgiques. Vous ne nous accordez aucune valeur, aucune intelligence, aucune importance. Vous nous balayez du revers de la main avec un mépris que je ne vous pardonnerai jamais.
Vous me faites penser à ces prisonniers dans les camps de la mort qui acceptaient, pour un peu de viande, de faire la police auprès des leurs.
Sur les frontons des camps, il était écrit: «le travail rend libre».
La voilà, votre vérité.

Jean Barbe a en fait été congédié pour avoir OSÉ se levé debout et dire tout haut la vérité. Il a OSÉ dire tout haut ce que le commun des mortels pense tout bas. Il a OSÉ écrire sur son blogue ce que l’homme de la rue pense.
Mais comme nous sommes dans une belle et grande démocratie, ou la « Liberté d’expression » est une grande valeur et respecté, on ne va pas le mettre en prison comme cela se passe dans certains pays.
Non. Nous sommes plus civilisés, on va le privé de son travail. On va lui retiré son droit de s’exprimé sur le blogue du journal de Montréal. Ensuite on va le conspué, le méprisé et le discrédité plutôt, c’est plus humain!

Richard Corbeil
UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!
Routier Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
Canada 06

samedi 17 novembre 2012

Le filou



Le filou  Luc Leclerc, chef du voleur Gilles Surprenant, n’a aucun remords pour le magouillage qui se passait dans son service. Pour lui c’était normal. Il n’y voyait rien de répréhensible.
Le filou a déclaré que ce n’était pas facile de dépenser $500 000.00 comptant. Que c’était un cadeau empoisonné. En effet il fait vraiment pitié!
Il déclare aussi que les citoyens on quand même bénéficié de ses bon services, et ce malgré les pots de vin. En effet grâce a ses bon services les couts on grandement augmenté et cela a sans doute contribué a l’augmentation du compte de taxe des citoyens de Montréal. Ouf avec des bon services comme cela tu n’a pas besoin d’ennemie!
Quelqu’un qui « résonne » comme ca, on est en droit de se demandé sur quel planète ils vivent, quel air respirent t’ils?
Le filou essaie de se décrire comme une victime, pathétique!
Quand j’entends des témoignages de ce genre, ca me fait froid dans le dos, pas vous??


                                                                           Le filou

                                                                            Le voleur

Richard Corbeil
Routier Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
Canada 06

Le Roi de Laval


Le 9 novembre 2012, le Roi de Laval, M Gilles Vaillancourt, a démissionné. Bonne chose de faite, il était grand temps!
Gilles Vaillancourt a été maire pendant 23 ans, présent dans la vie politique de Laval depuis le maire Lucien Paiement, ce n’est pas d’hier.
A-t-il été un bon maire? Ça dépend de quel point de vue on se place.
C’est sur que le Roi connaissait sa ville, ses dossiers, ses rues, ses parcs, ses citoyens, etc. Si vous aviez un problème, et que vous puissiez  joindre le Roi, vous pouviez prendre pour acquis que le problème se réglait vite fait. Il y voyait personnellement.
Le problème avec plusieurs politiciens municipaux, c’est qu’ils se donnent corps et âmes dans leurs travail, et qu’a un moment donné, ils prennent pour acquis que la ville leurs appartient comme si cette dernière était une entreprise privé qu’ils avaient bâti!
Je trouve triste qu’une carrière politique finisse en queue de poisson comme ca.
L’ambition tue son homme. L’ambition a tué la carrière politique de Gilles Vaillancourt.
Oui sous son règne Laval a grandit et a été bien géré. Oui il a su garder le taux de taxation bas et donné les services aux citoyens, il n’a juste pas su ou s’arrêté!
Contrairement a l’innocent de Montréal, Gilles Vaillancourt savait pour le magouillage, Il n’a même pas essayé de nier les faits lors de sa démission.
                                                                           Le Roi

A St-Lin Laurentides, nous avons le maire André Auger. Un autre maire qui s’accroche au pouvoir depuis plus de 40 ans. Un autre envers qui pèsent aussi des soupçons de magouillages.


                                                                      André Auger

A quand le tour de Richard Marcotte, maire de Mascouche?

                                                           Marcotte maire de Mascouche

Ils ont tous de magnifique sourires!


Richard Corbeil
Routier  Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
Canada 06

L'innocent


L’innocent a démissionné le 5 novembre 2012 vers 19:00. Pauvre tite bête!
L’innocent est effarouché, frustré, se sent trahie par son entourage; « des gens envers qui il avait placé toute sa confiance ». HOU HOU Dans son discours il s’en prend à tout le monde sauf à lui-même.
Il était ou l’innocent ces dernières années?
Je peux comprendre que le capitaine d’un navire ne soit pas au courant des moindres petits détails a son bord, mais ici ce n’est pas une petite souris, on parle plutôt d’un gros mammouth qui serait abord, sans que le capitaine ne soit au courant. Ne faut pas prendre le bon peuple pour des valises quand même! D’autant plus que les faits ont été dévoilés par des journalistes et ce à plusieurs reprises.  Pendant ce temps l’innocent ne cessai de clamer «  tout va bien Mme la Marquise ». La il y a un sérieux problème!
M. Tremblay me fait penser au trois petits singes :


La seule chose sensé qu’il a dit lors de son discours, c’est qu’il en assume toute la responsabilité en démissionnant, snif snif! Tout le monde a versé quelques larmes de crocodile.
J’ose espérer qu’avec la Commission Charbonneau, le Peuple, les politiciens actuels et à venir  vont réalisé que l’on ne peut constamment berner les payeurs de taxe et pensé de faire comme si rien n’était.
L’innocent est enfin une première victime des révélations de la Commission Charbonneau. Le roi de Laval a aussi fini par partir.

                                          TERMINUS TOUT LE MONDE DESCEND!
Et voici de quoi il a l'air:



A quand le tour de M Marcotte de Mascouche?

Richard Corbeil
Payeur de taxe écœuré
Routier Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
Canada 06

vendredi 16 novembre 2012

L'anglicisation de Radio-Canada

L'anglicisation de Radio-Canada

La lente, mais indubitable anglicisation de Radio-Canada est en marche depuis une bonne dizaine d’années.

En effet, il y a 10 ans, jamais au grand jamais, nous aurions entendu une chanson en anglais, si bonne puisse telle être, sur les ondes de Radio-Canada. Jamais!

Aujourd’hui, sous n’importe quel prétexte farfelu et ce sur une base quotidienne, parfois même plusieurs fois par jour, vous pourrez en entendre sans problèmes. Très triste!

Ici, il n’est pas question d’être un extrémiste anti-anglophone. Non, mais je crois que les artistes anglophone, ou francophone qui décident de chanter dans la langue Shakespeare, ne sont pas en péril, contrairement a notre langue. 

                                                  


Les radios anglophone et autres radios commerciales se chargent très bien de nous les faire connaitre.

Je ne crois pas, mais je n’ai pas vérifié, que ce soit dans le mandat de Radio-Canada de faire la promotion de la culture anglophone  ou américaine.

Je panique? Pas sur!

Je me souviens, il a quelques années quand Mme Christiane Charrette, animait une émission du matin, je l’ai entendu dire a un invité du vendredi «  Enweille chose shoute la ta plogue ». J’en suis tombé en bas de ma chaise. Je n’en croyais pas mes oreilles.

Comme la plusieurs Routiers Professionnels, j’écoute Radio-Canada sur la route. J’en ai discuté avec d’autres Routiers, et je ne suis pas le seul qui a été choqué par la misérable performance de Mme Charrette.

                                              

Pourquoi ne pas porter plainte? Radio-Canada est une très grosse boite, et c’est compliqué (un peu comme dans Astérix et le domaine des Dieux). Assisté aux audiences du CRTC lors du renouvellement de la licence? Assisté n’égale pas nécessairement droit de parole, et la procédure est très complexe, on dirait tout pour découragé le commun des mortels d’y participé.

Bref aujourd’hui, quand j’entends les chroniqueurs culturel nous faire un compte rendu des artistes anglophone de renommé international, les poils me redresse sur les bras. Autant plus que c’est fait de façon très complaisante et ceux-ci par ce fait nous démontre une grande paresse intellectuelle.

                                               

Il y a, je crois beaucoup, mais alors la beaucoup de talents dans la francophonie d’un océan a l’autre. Du talent qui méritent et qui aurait un grand besoin d’un coup de pouce de la part de ses « chroniqueurs culturel ». Mais pour se faire cela demande une plus grande recherche, allé voir des spectacles (et non des shows) dans des endroits peu être moins prestigieux et ça demande aussi une plus grande rigueur et humilité.

Je ne crois pas que le but premier de Radio-Canada soit d’être #1, pour les cotes d’écoute à tout prix. J’ai plutôt la ferme conviction que la promotion des talents francophone d’un océan à l’autre, devrait être la priorité# 1. Car les talents dans la francophonie ce n’est pas ça qui manque. Plusieurs de ces talents attendent juste un petit coup de pouce, ce que devrais faire Radio-Canada.

Chaque fois que les chroniqueurs culturels font la promotion d’un artiste anglophone, c’est une place de moins pour un talent francophone.

Chaque fois qu’une chanson anglophone est diffusée à Radio-Canada, c’est une chanson francophone qui ne l’est pas!

J’entends d’ici les biens pensant et autres adeptes de la langue de bois ainsi que de la rectitude politique, s’agités et frétillés sur leurs chaises.

Je en prétends pas détenir la vérité infuse, mais force est de constaté qu'au fils des ans la situation se détériore sans que personne ne réagisse.

J’ai donc décidé de réagir, de dénoncé la situation. Est-ce que cela va faire changer les choses à Radio-Canada demain matin? Je ne sais pas, mais au moins je ne reste plus sans réaction.

Pour plusieurs cette réaction peut paraître exagéré. Quand je vois au Québec et surtout à Montréal la détérioration du Français parlé, écrit, dans l’affichage commercial, et surtout dans la langue de travail, ça me fait peur!

Je ne voudrais pas laisser comme héritage aux générations à venir une langue et une culture qui soit moribonde et folklorique comme c’est présentement le cas du Français en Louisiane, et ce malgré le cas que le Français soit une des deux langues officiels de cet État.
C’est un pensé y bien! 

                                               
 

Richard Corbeil
Routier Professionnel
Souverainiste
Syndicaliste


Canada 06